Quand et comment est née l'AFPL ?
Lors de la toute première formation à Profamille, au Centre de Santé Mentale, actuellement « D’Ligue Luxembourgeoise d’Hygiène Mentale asbl, rue du Fort Bourbon à Luxembourg, quatre personnes du groupe ont compris la nécessité de créer une association : l'Association pour les Familles ayant un proche atteint de Psychose au Luxembourg. C'était en 2017.
Quel parcours a été réalisé depuis ?
Beaucoup de choses ont été mises en place ! Nous sommes à l'origine des conférences ou visioconférences lors des Journées de la Psychose au Luxembourg, toujours fin mars, avons organisé des évènements le 10 octobre, Journée Mondiale de la Santé Mentale, ouvert un dialogue avec de très nombreux acteurs de la santé mentale au Luxembourg, et nous nous sommes faits connaître des médias.
Concrètement, quelle aide peuvent trouver les familles ?
De multiples informations sur notre site internet, notamment un carnet d'adresses vers lesquelles elles peuvent se tourner en cas de nécessité. Puis les dernières nouvelles sur notre page Facebook. Nous répondons toujours aux mails qui nous sont envoyés. Néanmoins, nous ne sommes pas un groupe de parole, nous n'avons aucune compétence médicale ou thérapeutique. Nous sommes tous des bénévoles qui travaillons sur notre temps libre.
De quoi êtes-vous fiers ?
D'avoir dépasse très largement la centaine d'adhérents en très peu de temps, ce qui montre que notre initiative était nécessaire. D'avoir lancé un projet innovant au Luxembourg en promouvant et soutenant le service de Pair-aidant (aide individualisée par une personne elle-même concernée et stabilisée). D’avoir apporté aide et soutien à la réalisatrice de « La forêt de mon père », aux acteurs de « Pas un pour me dire merci », pour ne citer que ces quelques exemples.
Quels sont vos projets ?
II reste encore beaucoup à faire au Luxembourg pour déstigmatiser les troubles psychiques, et surtout améliorer le quotidien des personnes qui en souffrent : accompagnement inefficient pour l'accès a l'emploi, structures d'accueil insuffisantes, difficultés financières des personnes concernées et de leur famille, accès aux soins, prise en charge plurielle des crises, etc... et améliorer le quotidien des familles !
Une urgence ?
Nous déplorons le manque alarmant de psychiatres, et que les psychothérapies ne soient toujours pas remboursées, faute d'accord entre la CNS et FAPSYLUX.